A un moment ou à un autre, tous les projets menés au Centre de recherches sur la cognition et l’apprentissage (CERCA) passent par le bureau d’Hélène Brillet-Artus. Elle est la gestionnaire du laboratoire. Un ordre de mission à demander, une commande de matériel à passer, une démarche administrative à effectuer ou un collaborateur à recruter…  « Je m’attache à décharger les chercheurs d’une foule d’obligations chronophages pour les laisser se concentrer sur leurs recherches », résume-t-elle.

Faciliter la vie des équipes

Depuis 11 ans, elle facilite ainsi le quotidien des 98 chercheurs, ingénieurs, techniciens, doctorants et associés du centre de recherches. Chargée d’accueillir et d’organiser les séjours des invités lors des séminaires, Hélène assume par ailleurs le suivi des budgets. La tâche, essentielle au bon fonctionnement de l’ensemble, est forcément délicate. « Le budget est réparti entre les différentes équipes, qui se voient allouer une certaine somme à l’année. Mon rôle consiste à les informer de ce qui reste dans l’enveloppe pour éviter toute mauvaise surprise. » Formée en comptabilité et en gestion financière, Hélène Brillet-Artus suit régulièrement les recherches menées autour d’elle, même si, avoue-t-elle, les subtilités de certains projets lui échappent forcément.  « Participant indirectement aux recherches, je trouve très gratifiant de découvrir les avancées obtenues, cela donne du sens à mon travail

Justifier les subventions

En 10 ans, les effectifs ont quasiment doublé au sein du laboratoire CERCA, ce qui implique plus de contrats, de subventions et de personnes à épauler. « A mon arrivée, les contrats de recherche étaient peu nombreux ; désormais plus de 10 projets de recherche sont subventionnés par ce biais. La provenance des financements s’est beaucoup diversifiée », remarque Hélène. Ces conventions sont autant de dossiers à constituer puis à tenir à jour pour justifier les subventions. Sans parler des évolutions constantes de la réglementation à suivre et à appliquer, Hélène n’est pas près de manquer de travail, ni d’enthousiasme d’ailleurs.

Hélène BRILLET-ARTUS
Technicien CNRS
Centre de recherches sur la cognition et l’apprentissage (CERCA) ; UMR Université de Poitiers-Université de Tours-CNRS