Partir à l’étranger : bien plus qu’une simple parenthèse, une expérience humaine et académique inoubliable. L’université de Poitiers offre une multitude d’opportunités pour enrichir votre parcours : césures, stages, mobilités Erasmus+, partenariats internationaux… Autant de possibilités qui ouvrent les portes du monde. Aujourd’hui, découvrez le témoignage de Line !

L’interview vidéo…

… et plus encore !

Line a 21 ans et est actuellement étudiante en première année de Master Migration à l’université de Poitiers.
Elle a effectué un séjour Erasmus+ de septembre 2023 à février 2024, alors qu’elle était en licence 3 de Sciences Politiques.
Durant ce semestre, elle a étudié à Bucarest, la capitale de la Roumanie, au sein de l’université SNSPA.

Quelles démarches administratives as-tu dû accomplir pour partir étudier à l’étranger ?
J’ai dû remplir le dossier Erasmus de mon université en joignant un certain nombre de justificatifs (certification de langue, relevé de notes…) puis, une fois accepté par l’université d’accueil, j’ai dû suivre leur modalité d’inscription et faire signer par les deux parties mon Online Learning Agreement OLA (la liste des cours que je souhaitais suivre).

Avant de partir, il est important de vérifier son assurance pour être sûre qu’elle couvre tous les frais à l’étranger. J’ai également changé mon forfait de téléphone pour avoir plus de gigas à l’étranger et ma carte bancaire pour éviter les frais (mais pour tout voyage à l’étranger, il peut être utile de télécharger Revolut, une banque en ligne ou on peut payer et transférer toutes les devises sans frais).

As-tu trouvé un logement facilement sur place ?
La recherche du logement a été un peu compliquée au début car étant étudiants étrangers, il y a une chance de tomber sur une annonce frauduleuse donc on m’a conseillé de me pencher vers des agences (qui prenaient une grosse commission). J’ai finalement trouvé assez vite en publiant un message Facebook sur les groupes d’étudiants étrangers ou de Français à Bucarest. C’est la propriétaire qui a directement répondu à mon message, en proposant son appartement en colocation (avec deux autres Français) situé dans le centre.

Il était assez loin de l’université mais ayant rarement cours sur le campus, habiter au centre était la solution la plus sûre et pratique.

Comment as-tu géré ton budget et les aspects financiers pendant ton séjour à Bucarest ?
N’étant pas boursière et n’ayant pas eu accès aux aides de la région, j’ai bénéficié uniquement de la bourse Erasmus et de l’aide de mes parents. La Roumanie étant globalement un pays très peu cher, le budget n’a jamais été un problème car on pouvait facilement manger et voyager à moindre prix.

Étudiante dans le pays, j’avais également certains avantages financiers comme 90 % de réduction sur le train.

Quel moyen de transport utilisais-tu pour te déplacer et découvrir la ville ?
Les moyens les plus simples pour se déplacer sont le bus et le métro, les tarifs sont très peu chers comparés à ceux de la France et on peut facilement payer par « sans-contact ».

Nous pouvions acheter des cartes d’un mois au tarif étudiant ce qui revenait beaucoup moins cher mais cela pouvait souvent être complexe car les agents parlaient très peu anglais. Il est aussi très commun de se déplacer en taxi surtout le soir et la nuit.

As-tu des bons plans et bonnes adresses à conseiller aux futurs étudiants ?
Nous avions accès à des réductions étudiantes sur l’abonnement mensuel du métro et du bus de la capitale et sur tous les trains de Roumanie.

Le restaurant le plus typique est « Hanu’ lui Manuc » mais il y a plein d’autres bonnes adresses comme Balls, Papilla et Matei. Pour les bars, je conseillerais Mojo, Teo’s et Lokal et pour une petite pause café : Forma et Frog.

Pour finir, les lieux culturels incontournables sont le parlement et la maison de Ceaușescu, je vous conseille vivement de prendre un guide de ville, ce pays regorge d’histoire.

     
Photo 1 : Le château de Bran – château de Dracula
Photo 2 : La Route Transfăgărașan

Quel était ton niveau d’anglais avant ton départ ? Et après plusieurs mois sur place, as-tu constaté une amélioration de ton niveau ?
J’avais déjà un bon niveau d’anglais avant de partir (B2-C1) mais le fait de parler tous les jours avec d’autres personnes étrangères m’a permis d’être plus à l’aise avec la langue. Le fait de pouvoir parler librement sans avoir peur de me tromper m’a beaucoup aidée. Mes cours étant également en anglais, ça m’a permis d’apprendre beaucoup de vocabulaire académique, ce qui manquait à mon niveau de base.

Est-ce que cette mobilité a changé ta manière d’aborder tes études et ton avenir professionnel ?
J’ai toujours voulu étudier ou travailler à l’étranger mais je gardais ce sentiment de peur de l’inconnu ou de faire le premier pas. Mais cette expérience m’a donné confiance en moi et m’a montré que j’étais totalement capable de m’intégrer et m’adapter à une autre culture et pays. Cela a définitivement changé ma manière de percevoir mon avenir.

Si tu devais résumer ton expérience à Bucarest en quelques mots, que dirais-tu ?
Les premiers mots qui me viennent sont « liberté » et « découvertes ». Partir seul, dans un pays inconnu dont on ne connaît ni la langue ni la culture peur paraître effrayant au début mais on a très rapidement cette sensation de liberté, comme si tout était possible et à portée de main. On rencontre de nouvelles personnes, de nouveaux amis et à travers cette expérience on se découvre aussi.

Merci Line pour ton témoignage !

  • La vie étudiante continue sur les réseaux sociaux !