L’interview vidéo…

… et plus encore !

Louis est actuellement étudiant en Master Intelligence Économique à l’IAE de Poitiers.
Lors de sa licence en Économie-Gestion, il est parti un semestre en 2023 à Padoue, une ville située dans le nord de l’Italie, proche de Venise. Là-bas, il a découvert l’association ESN, qui organisait des événements pour les étudiants internationaux.
Et en rentrant à Poitiers, il a décidé à son tour d’aider les étudiants internationaux à vivre une superbe expérience, ici, à Poitiers, en intégrant ESN Poitiers en tant que Président.

Peux-tu nous présenter en quelques mots l’association ESN (Erasmus Student Network), dont tu es le Président ?

ESN est un réseau d’associations à dimension européenne. On peut trouver une section ESN dans presque toutes les villes d’Europe. L’association a deux missions principales : d’une part, intégrer les étudiants internationaux qui arrivent dans la ville d’accueil, et d’autre part, sensibiliser les étudiants locaux à la mobilité internationale.

Quelles démarches administratives as-tu dû accomplir pour partir étudier à l’étranger ?

L’Italie faisant partie de l’Union européenne et de la zone euro, je n’ai pas eu de démarches particulières à effectuer, à part mon inscription à l’Université de Padoue. Le plus compliqué a été de comprendre quels cours je pouvais sélectionner pour mon semestre.

As-tu trouvé un logement facilement sur place ?

Pour m’aider à chercher un logement, j’ai demandé des conseils à une étudiante qui était partie l’année précédente à Padoue. Elle m’a recommandé des groupes WhatsApp, Facebook ainsi que des sites internet similaires à Leboncoin. Grâce à l’un de ces sites, j’ai trouvé un appartement loué par un particulier. Il était situé à proximité du centre-ville et de ma faculté, et je me déplaçais uniquement à vélo.

Comment as-tu géré ton budget et les aspects financiers ?

J’ai bénéficié de la bourse Erasmus délivrée par l’université. Le montant de la bourse dépend du pays et des ressources du foyer, mais tous les étudiants en mobilité en reçoivent une. Cependant, cette aide ne couvrait pas toutes mes dépenses sur place.

Quel moyen de transport utilisais-tu pour te déplacer et découvrir la ville ?

J’avais pris un abonnement pour utiliser les vélos en libre-service de la ville, ceux de la marque RideMovi. Il y en avait toujours un en bas de chez moi. Pour visiter les alentours de Padoue, me rendre à Venise ou dans d’autres villes, j’utilisais les trains régionaux.

As-tu de bonnes adresses à conseiller aux futurs étudiants ?

Je participais régulièrement aux événements organisés par ESN Padoue. Grâce à la carte ESN, je bénéficiais de réductions dans de nombreux endroits de la ville.

Pour manger, je recommande fortement la pizzeria Albatros, c’est la meilleure que j’ai testée ! Avec leur option « Big Pizza », on peut se retrouver avec une pizza gigantesque.

Pour sortir, je recommande la boîte de nuit Le Factory : on paye une seule fois et on peut y aller autant de fois que l’on veut !

Quel était ton niveau d’anglais avant ton départ ? Et après plusieurs mois sur place, as-tu constaté une amélioration ?

Avant mon départ, je me débrouillais assez bien et comprenais l’anglais, mais m’exprimer était plus compliqué.

À Padoue, tous mes cours étaient en anglais et je me suis fait des amis venant de divers pays. Je passais donc mes journées à parler anglais, et en pratiquant, on progresse très vite ! Je suis revenu avec un niveau bien meilleur. Comme l’anglais n’était pas non plus la langue natale de mes amis, il n’y avait aucune pression sur l’accent ou le manque de vocabulaire. On perd très vite l’appréhension que l’on peut ressentir en France lorsqu’on parle anglais.