Après une enfance passée à lire des bandes dessinées et arpenter les chemins forestiers et campagnards du Nord de la France, Thomas Verhille passe un Baccalauréat littéraire avec une option en Arts Plastiques. Il poursuit ensuite avec une première année à l’Ecole Régionale Supérieure d’Expression Plastique (ERSEP) de Tourcoing avant de rejoindre l’Ecole Européenne Supérieure de l’Image (EESI) à Angoulême, où il obtient un Diplôme National d’Arts Plastiques (DNAP).

Depuis, il participe à de nombreux livres collectifs, explore le monde de la micro-édition et auto-édite ses expérimentations graphiques, avant de publier son premier ouvrage de bande dessinée, Ciao Bitume, aux éditions 6 Pieds sous terre, en mars 2020.

Nourri par le cinéma, la littérature, la peinture, la gravure, la photographie, l’histoire de l’Art de manière générale, Thomas Verhille tâche de créer au fil du temps son propre mode d’expression.

Il aime mettre en scène des histoires dans lesquelles se bousculent les ambiances, où l’action se mêle à la contemplation, la violence à la poésie, l’horreur à l’onirisme… L’humain s’y confronte à l’animal, l’industriel à la vie sauvage, le réel au fantastique.

Il travaille régulièrement sur divers projets d’illustrations de commande (affiches, logos, etc.) où le documentaire prend une place de plus en plus importante : Tlacuilos, de Federico Peixoto sur l’histoire du graffiti en Amérique Centrale ; Pépites, ouvrage collectif de portraits de cuisinier.e.s engagé.e.s ; Sri Landaise autobiographie de Maylis Dartigue ; ou plus récemment un guide sur l’éco-pastoralisme dans le Médoc et une carte du Parc des côteaux pour le compte du « Grand projet des villes Rive droite » à Bordeaux.

A l’université de Poitiers, Thomas Verhille intègre le laboratoire Ecologie Biologie des Interactions (EBI) dont les travaux de recherche ont pour but d’apporter des réponses aux grandes problématiques liées à la fois au changement climatique global, aux conséquences des activités humaines sur l’environnement et à leurs effets, directs ou indirects, sur la santé environnementale et humaine. Il tirera de cette immersion la matière pour réaliser une proposition artistique originale qui sera présentée en avril 2022.

Tout au long de sa résidence des actions de médiation seront menées en direction de la communauté universitaire ou du grand public pour faire connaître son travail.


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