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Le harcèlement sexuel emprunte plusieurs formes : plaisanteries obscènes, commentaires sur le physique, le comportement et la tenue, avances à connotation sexuelle, regards insistants, sifflements, attouchements, insistance. Un comportement qui a des conséquences désastreuses sur l’étudiante: perte de confiance en l’autre, dépression, repli sur soi…
Le harcèlement peut être le fait de « toute personne », il peut donc s’agir d’un collègue de travail de niveau égal ou subalterne.
La personne qui est en position de pouvoir et d’autorité peut demander ou proposer différentes contreparties à caractère sexuel en échange, par exemple, pour l’étudiant, d’une meilleure note, d’une promotion, d’une lettre de recommandation, d’une publication, d’un financement, etc. Le refus peut entraîner des sanctions importantes (exclusion de l’équipe de travail, de l’institution, rupture de contrat, non renouvellement d’un financement, abandon du suivi pédagogique, etc.).
Si le harcèlement sexuel n’est pas systématiquement masculin et hétérosexuel, il est le plus souvent le fait d’hommes dont la reconnaissance intellectuelle ne laisse pas soupçonner de telles pratiques dans leur relation avec leurs étudiant·e·s. Les victimes, majoritairement des femmes, ne peuvent se permettre d’accuser officiellement leur agresseur.
Se sortir de l’agression
Toute agression crée une sidération, qui peut prendre des formes diverses selon les femmes ou les situations (fuite, attaque, immobilité, cris, silence…). La première chose à faire est de trouver les moyens de sortir de la sidération.
En parler
Il faut trouver une personne de confiance : ami.e., camarade, secrétaire pédagogique, enseignant·e (notamment l’enseignant·e référent·e), association étudiante, syndicat, vice-présidente chargée de la vie étudiante, vice-président à l’égalité, vice-président·e étudiant·e, bureau de la vie étudiante…
A l’extérieur de l’université :
Au sein de l’Université :
Les CROUS s’engagent notamment à :
CROUS de Poitiers : 05 49 44 53 42
service.social@crous-poitiers.fr
Les faits de harcèlement sexuel sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.
Ces peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende lorsque les faits sont commis :
1° Par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions ;
2° Sur un mineur de quinze ans ;
3° Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur ;
4° Sur une personne dont la particulière vulnérabilité ou dépendance résultant de la précarité de sa situation économique ou sociale est apparente ou connue de leur auteur ;
5° Par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice.
Guide sur « Le harcèlement sexuel dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche » rédigé par l’association CLASCHES (Collectif de Lutte Anti-Sexiste Contre le Harcèlement dans l’Enseignement Supérieur), créée en 2003.
Vade-mecum à l’usage des établissements sur « Le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et la recherche »rédigé par l’ANEF (Association des Etudes Féministes), CLASCHES et la CPED.
Projet Crocodiles : Histoires de harcèlement et de sexisme ordinaire mises en bandes dessinées par Thomas Mathieu : http://projetcrocodiles.tumblr.com/
NON C’EST NON. Petit manuel d’autodéfense à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire d’Irene Zeilinger , éditions Zones / la découverte.