Avant de venir à Poitiers, Sundasari WITAKANIA, actuelle doctorante, avait déjà séjourné en France à l’occasion de stages pédagogiques FLE en 2004 et 2008, puis pour des visites touristiques. Ainsi est né le rêve de cette enseignante de l’Universitas Padjadjaran d’Indonésie de venir faire son doctorat ici, en France.

Tout d’abord, Sundasari a fait ses premiers pas vers la France avec son apprentissage de la langue française à la faculté d’Indonésie, et par hasard, grâce à un cours d’histoire, elle a connu la ville de Poitiers. C’est pour cela que, lorsqu’elle a voulu s’inscrire pour faire sa thèse, elle a choisi tout naturellement Poitiers. Lors de ses recherches sur le site de l’Université, elle a découvert son prestige depuis 1431 et sa réputation parmi les universités en Europe et aussi dans le monde entier.

Venant  de Bandung, la troisième grande ville d’Indonésie,  une ville très dense avec plus de 17 000 habitants par km2, elle a été séduite par Poitiers, une charmante petite ville, car elle aime bien connaître d’autres traditions culturelles.

Aujourd’hui, elle entame son troisième semestre de thèse, intitulé « La déconstruction de la sexualité dans les œuvres d’Eka Kurniawan et les œuvres de Virginie Despentes », sous la direction du Professeure Christine BARON, dans l’équipe d’« Esthétiques Comparées » au laboratoire FoReLL. Pour son séjour, elle a bénéficié d’une bourse d’études ERASMUS + de Mobilité Internationale de crédits de septembre 2016 à février 2017 ; aujourd’hui elle profite d’une bourse de son université d’origine.

Son séjour en France n’a pas été sans anecdote : par exemple, elle ne s’était jamais servie d’un « boudin de porte », car cela n’existe pas en Indonésie : la température moyenne à Bandung est de 24.4°C.

Aujourd’hui, elle a pour objectif de terminer sa thèse et de retourner en Indonésie pour continuer  à enseigner dans son université. Et bien sûr, revenir dès que possible comme étudiante, ou comme touriste pour rendre visite à ses amis « d’ici et d’ailleurs ».

  • La vie étudiante continue sur les réseaux sociaux !