Au cours du XVIIIe siècle, la promenade devient une pratique habituelle, d’abord comme passe-temps social, ensuite comme activité solitaire et rêveuse. Les écrivains s’approprient alors cette pratique, et les pensées ou rêveries qu’elle suscite, pour les raconter ou les décrire. La réflexion collective dont ce volume se fait l’écho est partie de l’intuition que cette nouvelle habitude de déplacement dans l’espace – déplacement sans but, gratuit, et à pied – a influencé d’un même mouvement les modes de pensée et les modes d’écriture.
Sommaire
- Ouverture, ça ira
- Dans les pas de Montaigne, Diderot et l’essai
- L’essai-promenade chez Rousseau
- De la promenade au promeneur :le promeneur solitaire, une figure émergente à la fin du XVIIIe siècle ?
- Les essais sur les jardins à la fin du XVIIIe siècle
- « Un ordre lumineux » ou les spécificités des essais du Spectator (1711-1714).
- L’essai-promenade, entre vagabondage de la pensée et disponibilité aux suggestions :
- L’exemple des Nuits de Paris de Rétif de la Bretonne (1788)
- Étienne de Jouy, Ermite, ou flâneur à l’essai
- Flâner, penser, écrire ?
- Questions sur la place de la littérature panoramique dans la généalogie de l’essai
- Le flâneur et l’ethnographe : sur le savoir des Physiologies
Informations complémentaires
2017
Guilhem Farrugia, Pierre Loubier et Marie Parmentier (études réunie et présentées par)
ISBN : 978-2-7535-5219-7
Disponibilité : en librairie
Prix : 22,00 €