
Développer son activité au sein d’une coopérative permet de mutualiser les risques avec d’autres entrepreneurs, à la fois salariés et associés. « Au lieu de gérer chacun sa crise, il s’agira de faire fonctionner le collectif en choisissant l’émulation plutôt que la concurrence, le commun plutôt que la défense d’intérêts individuels, la coopération ouverte plutôt que le repli. Pour faire face au gros temps, mieux vaut un équipage soudé qu’un marin seul ».
Tel était ce que nombre de travailleurs autonomes pouvaient lire dans une lettre d’information diffusée par une coopérative d’activités et d’emploi (CAE) à la fin du premier semestre 2020. Et si la crise sanitaire et économique avait poussé ces structures à inventer de nouveaux moyens de sécuriser les entrepreneurs individuels, qui comptent parmi les plus précaires ?
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Par Justine Ballon, Chercheuse-praticienne en économie sociale, université de Poitiers
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