Virginie Laval, présidente de l’université de Poitiers, et Gilles Bloch, PDG de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont signé mardi 6 avril la première convention globale de partenariat sur le site de Poitiers. Impliquant 3 unités mixtes de recherche, cette convention participe à une organisation concertée de site dans le domaine de la recherche biomédicale et en santé. Elle vise à structurer les activités des deux institutions au service d’une recherche d'excellence, innovante et au rayonnement international.

3 laboratoires de recherche en santé de haut niveau

L’université de Poitiers et l’Inserm pilotent 3 unités mixtes de recherche (UMR) dans les domaines de la santé :

  • Pharmacologie des anti-infectieux (Phar) qui travaille à l’optimisation de l’usage des antibiotiques (accroissement de l’efficacité, contrôle de la toxicité, limitation de l’émergence et du développement des résistances) ;
  • Ischémie reperfusion en transplantation d’organes mécanismes et innovations thérapeutiques (Irtomit), qui porte sur l’amélioration des conditions de la transplantation d’organes, principalement le rein et le foie ;
  • Laboratoire de neurosciences expérimentales et cliniques (LNEC), dont les recherches s’orientent vers des pathologies neurologiques et psychiatriques comme la maladie de Parkinson, la dépendance aux drogues et les troubles neurodéveloppementaux.

Ces 3 UMR fonctionnent avec l’appui du Centre d’investigation clinique de Poitiers (CIC), dédié à la recherche clinique, qui favorise l’interface entre les équipes de recherche et les cliniciens du CHU de Poitiers.

Accentuer le transfert de connaissance

L’université de Poitiers et l’Inserm poursuivent des missions communes et complémentaires. Il s’agit en particulier de faire progresser la connaissance scientifique, la diffuser aux étudiants, favoriser le transfert vers les applications en santé humaine.

Cette convention doit permettre de mettre en place des moyens visant à soutenir les recherches des UMR et de renforcer le transfert de connaissances entre recherche fondamentale et recherche impliquant la personne humaine. Elle doit également être un soutien aux programmes de recherche innovants proposés par de jeunes chercheurs.

 

Plus précisément, le développement scientifique des UMR doit poursuivre ces objectifs :

  • assurer une production scientifique de haut niveau et une continuité entre la recherche biologique et biomédicale cognitive et la recherche médicale, clinique et en santé publique ;
  • soutenir l’émergence et la mise en place de projets de recherche transdisciplinaires et émergents ;
  • veiller à la complémentarité des activités de formation et de recherche et contribuer à la qualité de la formation des étudiants à la recherche et par la recherche ;
  • favoriser la mutualisation des moyens, les formes de soutien et de concertation, le développement d’infrastructures et de plateformes de ressources partagées au service de la collaboration pour la recherche en sciences de la vie et de la santé ;
  • développer ensemble des activités de transfert de technologies et de valorisation ;
  • favoriser l’émergence de projets innovants et en favoriser le transfert vers le monde socio-économique et la création d’entreprises innovantes ;
  • accompagner le développement de nouvelles pratiques de soin et hospitalières, ainsi que la recherche et développement des entreprises du secteur de la santé ;
  • soutenir l’activité des unités mixtes en y consacrant les moyens financiers, techniques et humains disponibles.
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