La bande dessinée offre un vaste spectre de corps dangereux et de corps ridicules, les premiers incarnant un risque majeur, les seconds exprimant le rire ambigu, car ces corps difformes abritent l’émotion ambivalente du grotesque. Le récit graphique explore les potentialités plastiques du corps, il interroge ses valeurs imaginaires, il invente des contrefaçons qui modifient le regard que nous portons sur les formes corporelles, leurs limites et leurs significations.
Avec une postface de Jean-Philippe Martin.
Frédéric Chauvaud et Denis Mellier