Des périodes de chaleur accablante, plus longues, plus fréquentes et plus intenses sont l’une des principales conséquences des changements climatiques. Dans ce contexte les milieux urbains connaissent une augmentation globale de leur température par rapport aux espaces environnants et voient apparaître de plus en plus de zones où les températures augmentent, créant ainsi des îlots de chaleur urbains (ICU).

Ces ICU révèlent d’ailleurs des écarts de températures proches de ceux attendus par certains scénarii climatiques du GIEC. Les études que nous réalisons actuellement sur les ICU et les résultats nouvellement acquis sur leurs effets sur le Vivant incluant l’humain, ont pour objectif sous-jacent l’identification de solutions et ce, au service des territoires.

Sophie Beltran Bech, du laboratoire Écologie et biologie des interactions (Université de Poitiers – CNRS) nous en explique les enjeux dans sa conférence « Effets des îlots de chaleur urbains sur le Vivant ».