Inscriptions en master : L’université de Poitiers lance une nouvelle campagne de candidatures

À la suite des difficultés générées au niveau national par la mise en œuvre de la nouvelle plateforme Mon Master, les universités françaises se retrouvent dans la nécessité de recourir à une seconde campagne de candidatures en Master.
Localement, l’université de Poitiers a donc lancé une phase complémentaire d’inscriptions du 7 au 18 juillet 2023.

Depuis une quinzaine de jours, les étudiants candidats à une inscription en master pour l’année prochaine reçoivent des réponses à leurs demandes d’admission. Ils doivent répondre très rapidement aux éventuellement propositions afin de ne pas engorger les files d’attente. Cette procédure, qui s’effectue pour la première fois cette année via la plateforme nationale Mon Master, s’achèvera le 21 juillet.

Alors qu’un grand nombre d’étudiants sont encore sans réponses positives, 67 formations sur les 160 que propose l’université de Poitiers ont d’ores et déjà épuisé leurs listes d’attente sans pour autant avoir fait le plein de leurs effectifs.

« Cette nouvelle procédure d’inscription via la plateforme nationale Mon Master a contribué à augmenter le nombre de candidatures par étudiants, provoquant ainsi un effet d’éviction de nombreux étudiants, retenus dans aucun master alors même que les masters ne remplissent pas puisque les mêmes retenus partout ne valident in fine qu’un seul master, explique Noëlle Duport, vice-présidente Formation de l’université de Poitiers. Ces places vacantes ne sont donc pas la manifestation d’un manque d’attractivité de certains masters de l’université de Poitiers, mais celle d’un impact national de la nouvelle plateforme nationale. Toutes les disciplines sont concernées, même Droit qui est habituellement en tension. »

L’université de Poitiers a donc ouvert du 7 au 18 juillet, cette seconde phase d’inscription, organisée localement (puisque la plateforme nationale ne la prévoit pas). Cette campagne doit permettre « d’optimiser les capacités d’accueil de ces masters non encore complets tout en offrant de nouvelles possibilités d’inscription aux étudiants qui n’auront pas été admis dans une autre filière », précise Noëlle Duport.