Un projet financé par la CVEC (Contribution à la vie étudiante et de campus)
La question de la précarité menstruelle a été portée d’abord par des associations étudiantes. Le déploiement de ces distributeurs est aujourd’hui financé par la CVEC : par les étudiant.e.s pour les étudiant.e.s.
Les différents objectifs de ce déploiement
L’objectif principal de ce déploiement de distributeurs est de lutter contre la précarité menstruelle touchant en France plus d’une femme sur 10 ce qui représente au total 1,5 à 2 millions de femmes. Cette action sert également à lever les tabous sur les règles, encore très présents dans notre société, qui conduisent notamment à une méconnaissance médicale et un manque d’information sur les maladies liées aux règles comme l’endométriose ou encore le syndrome du choc toxique.
Cette action s’inscrit dans un projet plus global de l’université de Poitiers en lien avec l’égalité femmes-hommes. Des associations étudiantes et groupes d’étudiant.e.s seront invités à monter des projets autour de ces questions pendant l’année universitaire.
Où trouver les distributeurs ?
Les distributeurs seront installés dans des toilettes situées au rez-de-chaussée des bâtiments ciblés sur les sites de l’université de Poitiers (à Poitiers, au Futuroscope, Châtellerault, Niort et Angoulême) en proportion de la population concernée fréquentant ces bâtiments. Les toilettes équipées de distributeurs seront visibles grâce à une signalétique en proximité.
Des protections éthiques et durables issues de marques engagées
Engagée, l’université de Poitiers a choisi de travailler avec deux marques éthiques et durables. Les distributeurs ont été créés par Marguerite et cie en partenariat avec Natracare qui fournit des protections périodiques (serviettes hygiéniques et tampons) écologiques dotées d’un label bio.
Informations complémentaires
La précarité menstruelle en quelques chiffres
- La précarité menstruelle touche plus d’une femme sur 10 en France soit 1,5 à 2 millions *
- 8% des femmes et filles interrogées déclarent renoncer à changer de protections périodiques autant qu’il le faudrait, faute de moyens *
- Le montant des protections et des anti-douleurs s’élève à 7,50 euros par cycle pour une femme ayant des règles d’une durée et d’un flux moyen – soit près de 3 800 euros pour une vie. »*
* Source : Ministère chargé de l’égalité entre femmes-hommes, de la diversité et de l’égalité des chances
* Enquêtes menées par l’AFEP-FAGE sur la précarité menstruelle des étudiant.e.s en 2019-2020, au niveau
national et à l’Université de Poitiers.
* Source : Ifop