Lundi 13 mai 2019, le groupe SOLVAY, l’université de Poitiers et le CNRS ont signé une convention de partenariat permettant de développer les liens entre leurs équipes de recherche spécialisées en chimie durable, implantées à Shanghai et Poitiers.

La création d’un laboratoire miroir entre Shanghai et Poitiers pour renforcer la coopération scientifique

Ce partenariat international prend la forme de la création au sein de l’université de Poitiers du site miroir de l’International Research Laboratory[1] Eco-Efficient Products & Processes Laboratory-E2P2L (SOLVAY-CNRS, Shanghai, Chine). L’Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers-IC2MP (Université de Poitiers-CNRS) devient ainsi le site miroir de E2P2L créant une passerelle destinée à formaliser et renforcer un partenariat scientifique déjà bien établi entre les deux laboratoires.

Cette signature est intervenue dans le cadre de l’International Symposium on Green Chemistry (ISGC-2019) qui réunit tous les deux ans environ huit cents chercheurs français et étrangers, tant académiques qu’industriels, autour de la chimie durable.

Un partenariat scientifique pour accélérer l’innovation en chimie durable

Ce partenariat entre la recherche académique et industrielle doit permettre d’accélérer l’émergence de produits éco-conçus sur les marchés, dans les domaines de la cosmétique, des matériaux avancés ou encore des solvants.

Ce partenariat permettra également d’augmenter la visibilité internationale des deux laboratoires et d’accroitre les échanges d’étudiants, de doctorants et de chercheurs permanents entre les deux sites géographiques.

Au-delà du partenariat scientifique, la coopération entre ces deux laboratoires permettra d’identifier, de recruter et de former de jeunes talents.

[1] Les International Research Laboratories sont des structures opérationnelles de recherche créées et pilotées conjointement avec  des partenaires académiques ou industriels internationaux ; souvent localisées à l’étranger, elles ont vocation à mener des activités scientifiques, des personnels CNRS peuvent y être affectés.

 

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